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09 novembre 2016

Compte-rendu du colloque de Jeune Nation à Toulouse le 6 novembre

« Mémoire des luttes anticommunistes : au temps des chemises ! »


En ce dimanche 6 novembre de nombreux Toulousains et amis, venus parfois de loin (puisque certains avaient fait le déplacement depuis Perpignan, Pau, Lyon ou même Paris), ont répondu présents à l’appel de Jeune Nation pour rendre hommage à la mémoire de ceux tombés dans la lutte intransigeante contre le communisme, c’est à dire les combattants de la grande fraternité nationaliste européenne.



Après un buffet enraciné dans la tradition gastronomique du Sud-Ouest, notre ami et avocat maître Bonneau a présenté aux participants l’actualité et l’enjeu de ce colloque. En cette année anniversaire des 80 ans du soulèvement nationaliste espagnol contre la « république des rouges » en 1936 et à l’approche des « commémorations », l’année prochaine, de la Révolution russe d’Octobre 1917, Jeune Nation se devait de rappeler aux petits « brigadistes » d’aujourd’hui que, comme nos aînés en chemise brune, noire, bleue ou verte, nous ne leur laisserons pas non plus le champ libre !

Ainsi, notre premier orateur fut notre camarade espagnol Jose Ignacio Irusta, chef territorial Nord de La Phalange, venu d’outre-Pyrénées nous entretenir de la lutte anticommuniste sous la chemise bleue. Il retraça l’histoire du mouvement fondé par José Antonio, Onesimo Redondo et Ledesma Ramos dont la contribution au soulèvement franquiste fut essentielle pour déjouer la tentative d’instaurer une « république des soviets » à Madrid dans les années 1936-1939. Puis il rappela les principes intangibles et fondamentaux du nationalisme espagnol qui s’oppose radicalement à tout libéralisme et à son avatar monstrueux le communisme.

Lui succédait notre ami roumain Radu Creanga, représentant du Mouvement légionnaire, venu faire découvrir aux participants l’histoire des luttes menées par Corneliu Codreanu et les siens sous la chemise verte. Il nous fit revivre l’épopée de la Légion de l’Archange Saint-Michel et de la Garde de Fer dont le chef, Corneliu Codreanu, et les hommes firent le choix de l’engagement traditionnaliste légionnaire jusqu’au martyre ! Une fidélité irrévocable qui conduisit ainsi un certain nombre des légionnaires à lutter contre l’envahisseur soviétique longtemps après que soit tombé sur l’Europe le rideau de fer et dont le dernier combattant héroïque fut contraint de rendre les armes en 1976 !


Enfin il revenait à Yvan Benedetti de clore cette après-midi, en rappelant notamment qu’en France le mouvement Jeune Nation, ancêtre du journal dont il est le directeur, a été fondé entre autres autour des luttes anticommunistes de l’après-guerre, dans la fidélité aux engagements de ses aînés sous la chemise bleu, et au cours desquelles la famille Sidos s’est particulièrement illustrée, payant le prix du sang ! Il rappela le militantisme sans concession des ces nationalistes qui n’hésitaient pas à intercepter de façon musclée et à incendier une camionnette de livraison du journal L’Humanité en 1954 ou à donner l’assaut au siège du Parti communiste « français » à Paris en 1956 pour protester contre l’intervention soviétique en Hongrie.


Et cette belle journée d’hommage à tous les combattants nationalistes des luttes anticommunistes menées en Europe de Madrid à Bucarest, fut conclue par un chant de fidélité rappelant notre devoir : « Vers l’avenir, fidèle au passé » !