Le dimanche 30 mai 2020 (jour de sa fête dans le calendrier liturgique catholique et de sa passion à Rouen sur le bûcher), les militants de Languedoc Nationaliste se réunissaient à Montjoire (Haute-Garonne), pour rendre hommage à Jeanne d'Arc mais également aux personnels de santé, aux victimes de l'épidémie de coronavirus et pour dénoncer les politiques liberticides du gouvernement ! Face à la statue de la sainte, notre ami Pierre-Marie Bonneau, représentant Les Nationalistes, prononçait le discours suivant :
Cher
Amis, Chers Camarades,
Nous
sommes ici réunis pour commémorer le sacrifice de Sainte Jeanne d'Arc, morte le
30 mai 1431 sur le bucher à Rouen pour avoir trop aimé la France. Sa mission
fut terriblement difficile et tragique mais son sacrifice est porteur
d'espérance. Laissons la parole au Pape Pie XII qui écrivait à son sujet :
« … Ainsi mourut
Jeanne, l'admirable, la stupéfiante Vierge. C'est elle qui releva le royaume
des Français abattu et presque désespéré, elle qui infligea aux Anglais tant et
de si grandes défaites. À la tête des guerriers, elle garda au milieu des
armées une pureté sans tache, sans que le moindre soupçon n’ait jamais effleuré
sa vertu. Était-ce œuvre divine ? Était-ce stratagème humain ? »
En
effet, les hommes d'armes combattent et Dieu donne la victoire, comme la Sainte
de la Patrie l'avait si intelligemment répondu à ses juges. En résumé : « aide toi et le ciel t'aidera. »
Alors
qu'après le funeste traité de Troyes, le pouvoir du Roi de France légitime ne
s'étendait plus qu'au sud de la Loire et à l'est de l'Anjou, alors que Paris
avait renoncé et se contentait d'être la capitale de la moitié d'un royaume
soumis aux Anglais, une paysanne de Lorraine, pucelle inspirée par la voix de
l'archange Saint Michel, venait tirer la noblesse française de sa torpeur et de
sa résignation, réveillant ce roi de Bourges pour qu'il entame enfin la reconquête
de son légitime royaume.
Comment
ne pas voir la similitude avec notre situation actuelle ? Comment ne pas voir
que la France de 2020, dirigée par un gouvernement vendu aux puissances
cosmopolites, sans pouvoir réel, administrant juste son peuple pour servir les
intérêts d'autrui, est le tragique reflet de cette France de 1430, de cette
France des clercs de l'université de Paris, vendus à l'occupant ? Nos élites
religieuses et politiques sont peuplées de dignes successeurs de l'évêque
Cauchon.
C'est
donc dans la race française, dans cette merveilleuse alchimie entre Gaulois,
Romains et Francs qu'a construite l'empirisme organisateur cher au maître de
Martigues, à la lumière de la conversion du roi barbare Clovis, que nous devons
chercher la solution à nos maux ! Comme Jeanne parla au Roi et à la Cour,
il nous faut parler à notre peuple, toujours bien vivant, pour le réveiller de
sa mortelle torpeur.
C'est
un ensemble de petites victoires, obtenues par du Guesclin, le « Dogue
noir de Broceliande », dans une guérilla de harcèlement contre le puissant
occupant anglais, qui conduisit aussi celui-ci à renoncer à ses funestes
ambitions et à quitter la terre française.
C'est
à cette guérilla, contre le gouvernement et les élites vendues comme hier à
l'étranger, que je vous invite : dans vos mairies, dans vos métiers, dans vos
foyers, soyez tous les prédicateurs hardis de la Patrie française.
Nous
ne renoncerons jamais. Le macronavirus oligarchique doit être éradiqué. Cette terre nous appartient, et il nous appartient de la
rendre à son destin !
« Du Nord à
la Méditerranée,
De l'océan aux
Pyrénées,
Nous voulons
rester français ! »
Révolution nationale ! Qui
vive ? France !