«C'est par ses héros que vit un peuple et
non par ses majorités lâches et inertes. »
Corneliu
Zelea Codreanu
La
guérison ne peut découler que d’un traitement adapté et le traitement ne peut
être connu sans le diagnostic juste de la maladie.
Aucune
élection ne fera surgir les remèdes aux maux que connait la France. Aucune
élection ne portera dans les institutions nationales ou locales des dirigeants
en capacité de remédier à l’immigration massive, au laxisme pénal, à la
dissolution des mœurs et de la famille, aux prélèvements sociaux et fiscaux
confiscatoires et autres poisons qui accablent notre peuple et notre pays.
C’est le régime politique et institutionnel lui-même qui s’est volontairement
lié voire coupé les mains avec pour conséquence une paralysie de l’État. Cette
paralysie profite aux pouvoirs étrangers ou supranationaux et aux lobbys politiques,
économiques et sociétaux qui ont alors le champ libre pour imposer leurs
intérêts.
La
meilleure preuve en a été administrée ces jours derniers par le pouvoir en
place. Le Conseil de l’Europe, principale organisation du continent en charge
de la protection des droits de l’homme, a été informé par la France que le
gouvernement sera vraisemblablement contraint d’enfreindre la Convention
européenne des droits de l’homme en mettant en œuvre les procédures
administratives prévues par l’état d’urgence afin de combattre le terrorisme.
En
matière migratoire la même démonstration a été faite : on discute
aujourd’hui à Bruxelles ou ailleurs de modifier provisoirement les dispositions
résultant du traité de Schengen ou d’en suspendre l’application pour assurer la
sécurité de l’Europe et des Européens aux frontières intérieures et
extérieures.
L’aveu
est clair : les procédures et moyens de droit commun à disposition de la
police, de la justice, et plus généralement des administrations ne permettent
pas de conjurer efficacement la menace.
Et le raisonnement peut être décliné dans la plupart des domaines pour lesquels la France a besoin d’une révolution profonde des principes, des fondements et des voies d’action de l’État afin de le remettre sur les rails de la poursuite du bien commun des Français, du Vrai, du Beau et du Bien !
Et le raisonnement peut être décliné dans la plupart des domaines pour lesquels la France a besoin d’une révolution profonde des principes, des fondements et des voies d’action de l’État afin de le remettre sur les rails de la poursuite du bien commun des Français, du Vrai, du Beau et du Bien !
C’est
le régime politique et les institutions en place qu’il faut révolutionner pour
pouvoir adopter puis appliquer les remèdes susceptibles d’agir efficacement sur
les maux qui nous submergent. Et le cours de l’histoire de France, en ne
remontant qu’au long des deux derniers siècles, démontre facilement qu’il n’est
jamais sorti d’une élection un changement de régime ou un bouleversement
salutaire :
-
1792 et la Première République,
-
1804 et le Premier Empire,
-
1815 et la restauration monarchique,
-
1848 et la Seconde République,
-
1852 et le Second Empire,
-
1875 et la Troisième République,
-
1940 et l’État français,
-
1944-46 et la Quatrième République,
-
1958 et la Cinquième République.
Révolutions,
émeutes, assassinats, complots, coups d’État ou menaces de coups d’État,
guerres civiles ou étrangères, perdues ou gagnées, occupations... sont à
l’origine des changements politiques et institutionnels majeurs en France.
C’est-à-dire que seuls des événements graves mais qui n’ont aucun caractère
électoral ont modifié le paysage politique français. Le suffrage n’y est
intervenu que postérieurement pour ratifier et légitimer un nouveau régime, un
nouveau pouvoir, une nouvelle équipe, par un plébiscite, une constituante ou un
référendum.
Chaque
nationaliste doit penser et agir avec cohérence afin de mettre la réalité et
son attitude en adéquation avec son idéal. Sauf situation particulière
politique et locale, glisser un bulletin dans l’urne est donc au mieux un
dérivatif pour se donner bonne conscience, à défaut de se demander
quotidiennement comment militer au service de notre doctrine. Au pire, c’est la
participation, l’acceptation et donc la légitimation d’un système politique qui
a fait la preuve de sa nuisance et qui nous combat !
Refusons l’urne
et l’isoloir ! Et travaillons plutôt à faire connaître la doctrine
nationaliste, semence de notre inexorable moisson future en vue de
rétablir la France !
II.XII.MMXV
Toulouse
Nationaliste